mercredi 26 août 2020

Après le synode de l’Amazonie, où en est-on de la synodalité ?

 Il ne faut pas oublier que l’Église n’est pas une démocratie.

Dans une démocratie, du moins en théorie, tout le monde a une voix et un vote. Mais l’Église est contrôlée par moins de 1 % de ses membres. L’Église – à tous les niveaux – est contrôlée par ses clercs.

Alors, qu’est-ce que tout ce discours sur la « synodalité » ? Comment ce discours peut-il devenir la marche à suivre lorsqu’il s’agit des femmes dans l’Église ?

À un certain niveau, la synodalité signifie la collégialité, ce qui nous ramène à notre point de départ. Dans l’Église catholique, la collégialité signifie que les prêtres et les évêques se parlent et décident de ce qu’ils veulent faire. Le pape François a dit que la synodalité, qui lui tient à cœur, « c’est marcher ensemble, et c’est ce que le Seigneur attend de l’Église au troisième millénaire ». Mais qui marche avec qui ?

La question des femmes dans l’Église s’arrête aux portes de la Curie, contrôlée par les hommes. Le problème sous-jacent : des vestiges de croyances scandaleuses présentées par les cardinaux et les canonistes médiévaux, certaines ayant même été promulguées par des papes. Aujourd’hui, personne ne le dira à voix haute, mais il existe des preuves écrites que les hiérarchies de l’Église considéraient les femmes comme a) impures, b) stupides, c) indignes de confiance, d) trompeuses et e) trop d’autres qualificatifs trop offensants pour les consigner ici.

Mais quid de « marcher ensemble » ? Chaque jour de nombreuses femmes s’éloignent de l’Église, emmenant avec elles leurs maris et leurs enfants. Voyez les preuves dans les journaux.

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Et un dossier L’Eglise et les femmes