Il ne faut pas oublier que l’Église n’est pas une démocratie.
Dans une démocratie, du moins en
théorie, tout le monde a une voix et un vote. Mais l’Église est contrôlée par
moins de 1 % de ses membres. L’Église – à tous les niveaux – est contrôlée par
ses clercs.
Alors, qu’est-ce que tout ce discours
sur la « synodalité » ? Comment ce discours peut-il devenir la marche à suivre
lorsqu’il s’agit des femmes dans l’Église ?
À un certain niveau, la synodalité
signifie la collégialité, ce qui nous ramène à notre point de départ. Dans
l’Église catholique, la collégialité signifie que les prêtres et les évêques se
parlent et décident de ce qu’ils veulent faire. Le pape François a dit que la
synodalité, qui lui tient à cœur, « c’est marcher ensemble, et c’est ce que le
Seigneur attend de l’Église au troisième millénaire ». Mais qui marche avec qui
?
La question des femmes dans l’Église
s’arrête aux portes de la Curie, contrôlée par les hommes. Le problème
sous-jacent : des vestiges de croyances scandaleuses présentées par les
cardinaux et les canonistes médiévaux, certaines ayant même été promulguées par
des papes. Aujourd’hui, personne ne le dira à voix haute, mais il existe des
preuves écrites que les hiérarchies de l’Église considéraient les femmes comme
a) impures, b) stupides, c) indignes de confiance, d) trompeuses et e) trop
d’autres qualificatifs trop offensants pour les consigner ici.
Mais quid de « marcher ensemble » ?
Chaque jour de nombreuses femmes s’éloignent de l’Église, emmenant avec elles
leurs maris et leurs enfants. Voyez les preuves dans les journaux.
Et un dossier L’Eglise
et les femmes