L’impact du Pacte des Catacombes sur l’Église d’aujourd’hui | NSAE

L’impact du Pacte des Catacombes sur l’Église d’aujourd’hui | NSAE

Le pacte des Catacombes a été signé par une soixantaine d'évêques sous la direction de Dom Helder Camara, lors du Concile Vatican II. Ce pacte a été complètement occulté des documents officiels de l'Eglise, mais était le guide de la Conférence de Medellin de 1968 où on a parlé de l'option préférentielle pour les pauvres. Et cela a débouché sur la théologie de la libération. Malheureusement, dès 1984 l'Eglise officielle a freiné des 4 fers et a désavoué la théologie de la libération, en l'accusant de connivence avec le marxisme. Jean Paul II avait commencé et Ratzinger a encore amplifié le mouvement. Ludwig Müller a parlé de la bonne et de la mauvaise théologie de la libération. Pas étonnant que cela ne plaise pas à tout le monde, notamment aux cardinaux qui vivent dans des palaces de plusieurs centaines de mètre carrés.

Voici quelques documents de réflexion sur la théologie de la libération

Document 1  Document 2  Document 3

Ne confondons pas laïcité et sécularisation

Le serpent de mer des crèches de Noël revient périodiquement, les uns confondant laïcité et sécularisation, les autres laïcité et laïcisme, les uns voulant confiner les religions dans l'espace privé, les autres voyant leur richesse dans le mieux vivre ensemble. La laïcité peut aussi servir de prétexte pour lutter contre l'Islam ou pour placer ses billes en vue des prochaines élections.

Voici des réactions de François Vercelletto , de René Poujol et La contribution de Vincent Soulage
Il suffit aussi de penser au discours qu’a fait Bernard Cazeneuve dans la cathédrale de Strasbourg lors des Etats Généraux du Christianisme, qui a aussi mis en valeur l’importance d’un dialogue entre la république et les religions.

Après les événements du mois de janvier dernier, j’avais fait tout un dossier sur Laïcité et Religions

Pour les hommes, c'est impossible: Le coming-out de Mgr Charamsa

Pour les hommes, c'est impossible: Le coming-out de Mgr Charamsa

Patrick Royannais est prêtre, prof de philo à la catho de Lyon. Il analyse avec un esprit critique le coming-out de  Mgr Charamsa. Mais l’intérêt de cet article est sa réflexion plus globale, sortant des sentiers battus, sur l’homosexualité, le célibat des prêtres, les relations de prêtres avec un homme ou une femme. Faut-il un coming-out, la discrétion ou une double vie ? Faut-il, lorsque l’Eglise le sait officiellement, car à ce niveau-là il y a beaucoup d’hypocrisie, que le prêtre, acculé à faire un choix, quitte sa fonction ? (il reste toujours prêtre)

Évêques de France : la diversité est une richesse

Évêques de France : la diversité est une richesse : États d'âme

C’est une question importante qui est soulevée ici. La diversité est une richesse, encore faut-il qu’elle a le droit de s’exprimer à l’intérieur de l’Eglise. Nous avons hélas trop d’exemples de théologiens ou d’évêques qui ont été condamnés pour avoir osé émettre d’autres positions que celles de l’Eglise officielle, par exemple sur le célibat des prêtres, le sacerdoce féminin, la place des laïcs dans l’Eglise ou le problème de l’homosexualité. Et la politique de nomination des évêques par Jean Paul II ou Benoît XVI a été plutôt dans le sens du conservatisme et d’une régression par rapport aux ouvertures de Vatican II. Cette diversité existe aussi au niveau des chrétiens de base. J’ai retrouvé une ancienne intervention mais qui est toujours d’actualité

Mais le défi de la mondialisation nous oblige à voir encore plus large, à réfléchir à l’œcuménisme, à l’interreligieux, voire à l’interconvictionnel