« Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception,
l’amour de ma vie, la mère de mon fils, mais vous n’aurez pas ma haine. Alors
non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché
pourtant, mais répondre à la haine par la colère, ce serait céder à la même
ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’aie peur, que
je regarde mes concitoyens avec un œil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour
la sécurité. Perdu ».
Tout le monde se souvient d’au moins une partie de ces paroles prononcées
par Antoine Leiris, qui a perdu sa femme dans l’attentat du Bataclan et qui
reste seul avec son fils âgé à l’époque de dix-sept mois, et qui depuis a
consigné cela dans un livre. Ces paroles fortes, inhabituelles surtout après si
peu de temps, ont envahi les médias et interpellé une multitude de personnes.
Car comment surmonter sa haine en renonçant à la vengeance ? Est-ce un
pardon ? Cela n’est pas aussi simple… Lire
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Autre
article : Résister à la haine, la voie de la non-violence