vendredi 26 mai 2023

A propos du synode sur la synodalité

 Pour espérer des retombées positives pour ce synode il est nécessaire de faire sienne la devise « Pour entreprendre, il est nul besoin d’espérer, ni de réussir pour persévérer »

En effet les réactions de Rome vis-à-vis du chemin synodal allemand et le peu d’attention que les évêques de France ont porté sur les réflexions, lors de leur réunion à Lourdes, des 9 commissions qu’ils avaient pourtant eux-mêmes convoquées, n’encouragent pas à l’optimisme.

Voir l’analyse de Jean Louis Schlegel

L’expérience dans un groupe de travail à l’Assemblée de Lourdes

Une réflexion sur le chemin synodal allemand

Qui veut noyer le synode allemand, l’accuse de la rage

En fait, la culture du dialogue n’existe guère à l’intérieur de l’Eglise. Plus on est placé haut dans la hiérarchie, et plus on est près de la vérité. La synodalité des évêques, pourtant voulue par Vatican II, s’est transformée en chambre d’enregistrement des décisions du pape. Pour les synodes diocésains, une liste de sujets dont il était interdit de discuter, a été mise en place. Les résultats du synode sur l’Amazonie ont été bien décevants par rapport aux attentes.

Mais faut-il colmater les brèches ou laisser passer l’Esprit ?

Les discours sur le cléricalisme, les abus de pouvoir, les abus spirituels, les abus sexuels, ne seront crédibles que lorsqu’ils se concrétiseront dans des décisions concrètes.

Le pouvoir sans partage et sans contre-pouvoir d’une petite minorité est un frein majeur à toute évolution possible