Pour espérer des retombées positives pour ce synode il est nécessaire de faire sienne la devise « Pour entreprendre, il est nul besoin d’espérer, ni de réussir pour persévérer »
En effet
les réactions de Rome vis-à-vis du chemin synodal allemand et le peu d’attention
que les évêques de France ont porté sur les réflexions, lors de leur réunion à
Lourdes, des 9 commissions qu’ils avaient pourtant eux-mêmes convoquées, n’encouragent
pas à l’optimisme.
Voir l’analyse
de Jean Louis Schlegel
L’expérience
dans un groupe
de travail à l’Assemblée de Lourdes
Une
réflexion sur le chemin
synodal allemand
Qui
veut noyer le synode allemand, l’accuse de la rage
En fait,
la culture du dialogue n’existe guère à l’intérieur de l’Eglise. Plus on est
placé haut dans la hiérarchie, et plus on est près de la vérité. La synodalité
des évêques, pourtant voulue par Vatican II, s’est transformée en chambre d’enregistrement
des décisions du pape. Pour les synodes diocésains, une liste de sujets dont il
était interdit de discuter, a été mise en place. Les résultats du synode sur l’Amazonie
ont été bien décevants par rapport aux attentes.
Mais
faut-il colmater
les brèches ou laisser passer l’Esprit ?
Les
discours sur le cléricalisme, les abus de pouvoir, les abus spirituels, les
abus sexuels, ne seront crédibles que lorsqu’ils se concrétiseront dans des
décisions concrètes.
Le pouvoir
sans partage et sans contre-pouvoir d’une petite minorité est un frein
majeur à toute évolution possible