A tout seigneur, tout honneur, commençons par la lettre de François au peuple de Dieu :
« Chaque fois
que nous avons tenté de supplanter, de faire taire, d’ignorer, de réduire le
peuple de Dieu à de petites élites, nous avons construit des communautés, des
projets, des choix théologiques, des spiritualités et des structures sans
racine, sans mémoire, sans visage, sans corps et, en définitive sans vie. (…)
Favorisé par les prêtres eux-mêmes ou par les laïcs, le cléricalisme engendre une
scission dans le corps ecclésial qui encourage et aide à perpétuer beaucoup des
maux que nous dénonçons aujourd’hui. Dire non aux abus, c’est dire non, de
façon catégorique, à toute forme de cléricalisme. »