mardi 26 décembre 2017

Egypte: des enfants retirés à leur mère pour cause d’athéisme

Il ne fait pas bon être athée en Egypte. Dans un contexte de dénonciation de la croissance de l’athéisme, particulièrement chez les jeunes, une mère a perdu la garde de ses deux enfants en raison de son absence de foi.

De même qu'il faut dénoncer ceux qui maltraitent ceux qui affirment leurs convictions religieuses, il faut dénoncer ceux qui maltraitent les personnes qui affirment leur athéisme. C'est une question de dignité humaine

mardi 19 décembre 2017

L’humanité de demain se construit par l’accueil des migrants aujourd’hui | ACAT France

L’humanité de demain se construit par l’accueil des migrants aujourd’hui | ACAT France
A l'occasion de la journée mondiale des migrants, 413 organisations signent cette tribune et affirment qu'elles sont «fermement décidées à promouvoir un changement radical qui mette un terme à ces politiques migratoires aux conséquences humaines dramatiques». Et qu'elles veulent «faire ressortir des revendications communes et des propositions concrètes pour uneautre politique migratoire, respectueuse des droits fondamentaux».

Une Française risque de la prison pour avoir aidé des migrants

Des maires dénoncent un manque de moyens pour l'accueil des migrants

Migrants : Catholiques et protestants dénoncent les mesures d’Emmanuel Macron

Osons la fraternité, accueillons les étrangers
https://www.acatfrance.fr/accueildeletranger

vendredi 15 décembre 2017

mercredi 13 décembre 2017

Johnny le chanteur, Dieu et l’Eglise catholique

Avant-hier on m’a demandé d’écrire, pour le journal paroissial de Sarreguemines, un article dans la rubrique Actualités. J’ai choisi d’écrire un article sur Johnny Hallyday.
Vous pourriez me dire : encore un qui est victime de la Johnnymanie, encore un qui hurle avec les loups ou encore un qui bêle dans le sens où les médias nous y invitent. Pour moi, Johnny, c’était l’époque du YéYé, de Salut les copains, de Sylvie Vartan, mais par la suite je ne m’étais plus intéressé à lui.
Et maintenant j’écris un article « Johnny le chanteur, Dieu et l’Eglise catholique », ce qui peut surprendre certains et beaucoup ne seront pas d’accord. Mais ce n’est de loin pas ma préoccupation.
Ce travail m’a fait effleurer pas mal de sujets : Quels sont les ressorts d’une telle mobilisation ? ; qu’est-ce qu’une idole, une icône, vocabulaire puisé dans le champ religieux dans une société sécularisée ? ; l’homme est un animal religieux qui a besoin de rites ; le religieux ne disparaît pas si vite du domaine public ; malgré sa vie chaotique, à Johnny on a tout pardonné ; Johnny était croyant à sa manière ; pour être croyant on n’a pas besoin d’être une grenouille de bénitier ; par l’homélie de la Madeleine, l’Eglise n’as-t-elle pas trouvé un ton juste pour aller sur les Parvis, ce qui ne lui arrive pas toujours ? ; Y-a-t-il eu récupération médiatique, politique ou religieuse ? ; Y-a-t-il eu manipulation pour nous assainir la bonne parole ?
Que de paramètres qu’il est difficile de maîtriser en même temps ! Et on fait des choix liés à ses conditionnements, son expérience et son vécu. Pour écrire cet article, j’ai eu l’occasion de consulter 31 documents rassemblant éloges et critiques. Mais comme la plupart étaient réservés aux abonnés, il ne m’est pas possible de les publier.

Pour lire l’article, cliquez ici

samedi 2 décembre 2017

Henri Burin des Roziers : “Défendre les pauvres a alimenté ma foi“

Henri Burin des Roziers : “Défendre les pauvres a alimenté ma foi“

Ses conseils pour vivre libre :
1. Remettez-vous à Dieu
Cela dépend de la spiritualité, de l’histoire et de la personnalité de chacun. Pas forcément à travers une prière formulée liturgiquement. Cela peut être autre chose. Chacun est libre de choisir la manière de se mettre dans les mains de Dieu. Il ne s’agit d’être pris dans un carcan religieux. Pas du tout. Il faut se confier à Dieu en toute liberté. Chaque manière de se mettre dans les mains de Dieu est digne d’un profond respect.
2. Cultivez votre jardin secret
Veillez à préserver un espace personnel où vous retrouver, vous reposer, vous recréer, loin des bruits, des préoccupations. Pour les uns ce sera la lecture de la Bible, pour d’autres la nature : regarder les fleurs, les plantes, les arbres, écouter les oiseaux. Pour d’autres encore, ce sera écouter de la musique ou jouer d’un instrument. Pour d’autres enfin, ce sera la peinture, la poésie, le dessin ou toute autre forme d’expression artistique.
3. Soyez cohérent avec vous-même
Sentir que ce que l’on fait est en cohérence avec ce que l’on pense et dit permet d’être en paix avec soi-même. On connaît la joie de la liberté intérieure. C’est fondamental. On est souvent prisonnier, enfermé dans les carcans des conventions sociales ou même religieuses. En fait, on ne se sent véritablement libre que si l’on est cohérent avec soi-même. La difficulté est de s’affranchir des carcans. Comment faire ? En se forgeant des convictions et en les respectant.
4. Acceptez les différences
Sachez écouter, comprendre, respecter, modifier votre opinion, garder vos convictions sans juger les autres. Pour être soi-même libre, il faut respecter la liberté des autres, et essayer de la ­comprendre. Il faut essayer de valoriser ce qui est authentique. La liberté, c’est arriver à percevoir ce qui est authentique chez l’autre.
5. Suivez le Christ
Méditez et concrétisez chaque jour cette parole de Jésus : « Ce que vous faites à l’un de ces petits, c’est à moi que vous le faites » (Matthieu 25, 31-46). Soyez attentifs envers les personnes qui luttent et qui souffrent. Un être humain est heureux lorsqu’il fait quelque chose de bon pour les autres.

vendredi 1 décembre 2017

Qu’est-ce que la foi ? José Arregi

"Qu’est-ce donc la foi si ce n’est l’assurance qui te permet de fouler le sol comme terre sacrée et de faire un pas vers ton frère? Je parle de la foi, non des croyances. Je parle de la foi, non des religions.
Lorsque je dis foi, je me réfère à cette petite flamme qui scintille sans cesse dans tous les cœurs, dans le tien également, bien que parfois tu sentes qu’elle est éteinte.
C’est le même feu qui brûle dans le cœur de la Terre et des étoiles, des atomes et des galaxies. C’est la flamme de la Vie, et la flamme de la Vie est le Cœur de l’Univers qui bat dans chacune de tes cellules et de tes neurones.
C’est cela la foi et elle n’a rien à voir avec les religions ni avec les croyances, mais plutôt avec le battement libre et universel de la Vie.
Telle fut la foi de Jésus, au-delà de ses croyances. Il désignait cette Vie, à la fois puissante et tendre, par le nom de «Dieu» et il l’invoquait tendrement en l’appelant abbá. C’est grâce à cette Vie qu’il se sentait heureux et libre et c’est pour sa cause qu’il risqua sa vie.
Le christianisme en tant que système de croyances, de rites et de normes morales, en tant qu’organisation hiérarchique, structure du pouvoir, en tant que réseau d’intérêts complexes, parfois même troubles... ça c’est une autre histoire. Ce n’est pas ce que prônait Jésus.
[...]
Que tu sois ou non croyant, prends soin de la foi, cette flamme profonde et secrète, car l’éclat de ton sourire et le futur de la Terre en dépendent. Prends soin du cœur de ta vie, du cœur de la Vie. Ne cesse de palpiter et de sentir. Ne cesse de respirer, de te sentir libre et de tendre la main à la Vie qui, tout près de toi, réclame ton attention.

Et les croyances? Elles sont bonnes dans la mesure où elles te rendent meilleur et plus heureux. Elles sont bonnes si tu ne t’accroches pas trop fort à elles. Si tu t’acharnes trop à les défendre, elles finiront par t’empêcher d’être meilleur et d’être heureux".

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