jeudi 2 avril 2020

Quelques réflexions liturgiques sous la pression du coronavirus

La fermeture des églises conduit à une multitude de messes privées. Etudions historiquement les motivations du passage de l'Eucharistie communautaire à la messe privée.
Cela conduit aussi à se poser la question du sens de la messe. Entre rite et magie : la messe
Comment est-on passé de la célébration eucharistique dite « repas du Seigneur » des origines, à la conception sacrificielle de la messe ?
Et ne pourrait-on pas se poser la question à propos de la date de Pâques : Une fête célébrée en commun n’est-elle pas plus importante qu’une précision astronomique ?
https://expressionlibre.home.blog/2020/04/02/une-fete-celebree-en-commun-est-plus-importante-quune-precision-astronomique/ 
Des messes, des messes devant personne, mais des messes !!
Pâques, mais après la fin du confinement  
L'enjeu du jeûne eucharistique que nous vivons
Le jeûne eucharistique en période de confinement par Jacques Mérienne
Absence réelle
Sous prétexte de célébrer les sacrements, et à tout prix, c’est moins le Seigneur qu’une forme de cléricalisme qui s’affiche sur nos écrans. Dès lors, pourquoi, dans ces conditions, plutôt que de tenir à distance les baptisés, et ainsi d’entretenir une représentation obsolète de l’Eglise, avec sa bipartition – pourquoi ne pas profiter de ce confinement pour confier l’Eucharistie aux fidèles baptisés, aux familles qui le désirent ? 
Le verrou de l’eucharistie
Célébration œcuménique du Vendredi Saint, proposée par les Eglises catholique et protestante d’Alsace. L’Alsace a une grande tradition œcuménique. En cette journée importante de l’année liturgique, quel beau témoignage d’une fraternité commune en nous faisant vivre une célébration bien loin d’un ritualisme qui ne parle plus toujours très bien à nos contemporains.