vendredi 13 mars 2020

Quelques réflexions à propos du coronavirus

Au risque de ramer à contre-courant et de se faire mal comprendre, sans mésestimer la pandémie du coronavirus, sans négliger de prendre des précautions élémentaires, soyons néanmoins conscients qu’il y a aussi une épidémie de peur du coronavirus. Et des personnes anxieuses n’arrivent pas à raisonner leurs peurs. La plupart du temps, on ne se rend pas compte que les anxieux ont quitté notre monde pour entrer dans un autre monde, qui n’obéit plus aux mêmes règles. Les informations sont traitées de façons très différentes dans ce monde virtuel. Si un risque ne représente qu’une chance sur un milliard, on est aspiré par cette minuscule possibilité. La perception de la possibilité de réalisation d’un événement est une notion tout à fait subjective. Aucune personne n’a dans sa tête la hantise de se tuer en voiture et prend donc sa voiture d’une façon tout à fait rassurée. Mais hélas, certaines personnes, accrocs de jeux de hasard, n’excluent pas la possibilité de gagner le gros lot du loto. Statistiquement, elles ont infiniment plus de « chances » de mourir dans un accident de la circulation que de gagner le gros lot. Alors que la première possibilité n’est pas envisagée et la seconde espérée
http://www.resilience-psy.com/spip.php?article408
Un deuxième article d'Evelyne Josse  sur le coronavirus à l’épreuve des fake news et des théories complotistes
Mais tout en ne cédant pas à une peur irraisonnée, ne mésestimons pas la gravité du phénomène
Un article de l’économiste Jean Gadrey : Le coronavirus révèle l’extrême fragilité de la mondialisation néolibérale
Le monde doit-il s’attendre à d’autres pandémies ? Le regard de l'économiste jésuite Gaël Giraud
Le coronavirus met aussi en lumière notre fragilité
Il nous interroge aussi sur nos comportements
Comment nous situer par rapport aux autres
Et nous permet de mieux mettre en lumière les valeurs auxquelles nous tenons