Avant-hier on m’a demandé d’écrire, pour le journal
paroissial de Sarreguemines, un article dans la rubrique Actualités. J’ai choisi
d’écrire un article sur Johnny Hallyday.
Vous pourriez
me dire : encore un qui est victime de la Johnnymanie, encore un qui hurle avec
les loups ou encore un qui bêle dans le sens où les médias nous y invitent.
Pour moi, Johnny, c’était l’époque du YéYé, de Salut les copains, de Sylvie
Vartan, mais par la suite je ne m’étais plus intéressé à lui.
Et maintenant
j’écris un article « Johnny le chanteur, Dieu et l’Eglise catholique », ce qui
peut surprendre certains et beaucoup ne seront pas d’accord. Mais ce n’est de
loin pas ma préoccupation.
Ce travail
m’a fait effleurer pas mal de sujets : Quels sont les ressorts d’une telle
mobilisation ? ; qu’est-ce qu’une idole, une icône, vocabulaire puisé dans le
champ religieux dans une société sécularisée ? ; l’homme est un animal
religieux qui a besoin de rites ; le religieux ne disparaît pas si vite du
domaine public ; malgré sa vie chaotique, à Johnny on a tout pardonné ; Johnny
était croyant à sa manière ; pour être croyant on n’a pas besoin d’être une grenouille
de bénitier ; par l’homélie de la Madeleine, l’Eglise n’as-t-elle pas trouvé un
ton juste pour aller sur les Parvis, ce qui ne lui arrive pas toujours ? ;
Y-a-t-il eu récupération médiatique, politique ou religieuse ? ; Y-a-t-il eu
manipulation pour nous assainir la bonne parole ?
Que de
paramètres qu’il est difficile de maîtriser en même temps ! Et on fait des
choix liés à ses conditionnements, son expérience et son vécu. Pour écrire cet
article, j’ai eu l’occasion de consulter 31 documents rassemblant éloges et
critiques. Mais comme la plupart étaient réservés aux abonnés, il ne m’est pas
possible de les publier.
Pour lire l’article,
cliquez
ici