jeudi 30 avril 2020

Déconfiner les églises ou déconfiner l’Eglise ?

Tel est le titre d’un article que René Poujol a écrit sur son blog
Il y en a qui s'imaginent qu'il n'est pas possible de célébrer sans prêtre. Alors non seulement l'Eglise va tout droit dans une impasse si elle ne peut concevoir que des prêtres masculins et célibataires, alors qu'il y en a de moins en moins, et dans une deuxième impasse si elle n'a pas le courage de faire une réflexion plus que superficielle sur les ministères au lieu de promouvoir le sacerdoce universel, où l'idée que les uns sont de nature ontologique différente des autres n'a pas sa place.
Et l’analyse qu’avait déjà faite Charles Wackenheim en 1982 : Un renversement prometteur
Une analyse que j’avais faite en 1986 pour le synode sur les laïcs de 1987
Une analyse de Jacques Musset sur le cléricalisme
Et l’article de La Croix, mais qui est réservé aux abonnés
Citons un extrait : « Ne restons pas confinés dans de vieilles approches théologiques et pastorales. Ne restons pas enfermés derrière nos murs ! Partons sur les routes d’un monde blessé, pour faire de nos églises non pas des douanes ou des forteresses de vérité, mais des lieux d’ouverture et de liberté. Des lieux véritablement dé-confinés. » 
Et si certains préféraient « autre chose » à la messe ! René Poujol 
La messe à tout prix ? Témoignage chrétien

Et l’ensemble des dossiers de ce blog sur le Coronavirus

lundi 27 avril 2020

Le coronavirus ne devrait-il pas donner l’occasion aux Eglises de réfléchir aux célébrations qu’elles proposent ?

Le pape François dans sa lettre au peuple de Dieu avait largement mis en cause le cléricalisme dans l’Eglise. Le confinement n’a pas du tout fait changer l’attitude de l’Eglise.

Et pourtant voici le témoignage de l’Eglise indivise

Le communiqué de la CCBF à propos de la réouverture des lieux de culte 

Messe «déconfinée» : les catholiques divisés

Et d’une façon plus globale l’attitude des Eglises face au Coronavirus


lundi 20 avril 2020

Dominique Collin, vous connaissez ?

Dominique Collin, dominicain belge, est licencié en philosophie et en théologie (Louvain). Conférencier, écrivain, il est membre de l’aumônerie des étudiants de Liège.
Il a été connu, en particulier, par son livre « Le christianisme n’existe pas encore »
Il a participé aux Assises de la CCBF le 29 septembre 2018
Il a été réinvité le 21 février 2019 par la CCBF 44 et son intervention a donné lieu à 7 vidéos
Le 17 avril 2018 il a donné une conférence à la Collégiale Saint Jean
Dans la revue Etudes, il a écrit un article, en accès libre Deus ex machina
Et dans le numéro d’avril 2020 un article, réservé aux abonnés La foi est-elle encore possible ?
Il utilise un terme pas trop connu La christianité
Il est très proche de Maurice Bellet qui est une de ses sources d’inspiration

mardi 14 avril 2020

Le coronavirus nous aide à passer du divertissement à la prise de conscience de notre fragilité

Selon Blaise Pascal, tout le monde est en proie au divertissement, qui consiste à la recherche désespérée d’une consolation face à la difficulté d’être soi. Le divertissement renvoie aux activités humaines futiles (recherche de la gloire ou des biens matériels) pour échapper à notre condition.
Le temps du confinement nous force à quitter notre vie stressante de métro, boulot, dodo pour faire une pose et pour réfléchir. De nombreuses pistes nous sont proposées
Voici celle de René Poujol « Et si la littérature nous donnait matière à réfléchir, croire et espérer ? »
Le site Garrigues et Sentiers propose un dossier « Pour faire du confinement un temps de partage »
Des articles de la Revue Etudes
Deus ex machina - Dominique Collin
Vers un monde de COVIVANCE - Mariette Darrigrand
Dépouillement - François Cassingena-Trévedy
Le retour du long terme - Etienne Klein
Une leçon de solidarité - Jean-Marc Ferry
Pour une utopie modeste - Paul Valadier 
La force d’un combat commun - Mazarine Pingeot
Notre condition d’êtres reliés - Pierre-Louis Choquet
Sortir de la légèreté - Pierre de Charentenay sj
Illusion, utopie et espérance - Jean-Pierre Winter
Revue Christus
La conversion écologique
Le blog de Michel Benoît : Le coronavirus et nous
Le journal Le Monde
Autres documents
Interview de Jacques Gaillot par Golias  
Les articles du site : The conversation
Les églises vides : un signe et un défi : Thomas Halik
Et l’on pourrait continuer ainsi

jeudi 2 avril 2020

Quelques réflexions liturgiques sous la pression du coronavirus

La fermeture des églises conduit à une multitude de messes privées. Etudions historiquement les motivations du passage de l'Eucharistie communautaire à la messe privée.
Cela conduit aussi à se poser la question du sens de la messe. Entre rite et magie : la messe
Comment est-on passé de la célébration eucharistique dite « repas du Seigneur » des origines, à la conception sacrificielle de la messe ?
Et ne pourrait-on pas se poser la question à propos de la date de Pâques : Une fête célébrée en commun n’est-elle pas plus importante qu’une précision astronomique ?
https://expressionlibre.home.blog/2020/04/02/une-fete-celebree-en-commun-est-plus-importante-quune-precision-astronomique/ 
Des messes, des messes devant personne, mais des messes !!
Pâques, mais après la fin du confinement  
L'enjeu du jeûne eucharistique que nous vivons
Le jeûne eucharistique en période de confinement par Jacques Mérienne
Absence réelle
Sous prétexte de célébrer les sacrements, et à tout prix, c’est moins le Seigneur qu’une forme de cléricalisme qui s’affiche sur nos écrans. Dès lors, pourquoi, dans ces conditions, plutôt que de tenir à distance les baptisés, et ainsi d’entretenir une représentation obsolète de l’Eglise, avec sa bipartition – pourquoi ne pas profiter de ce confinement pour confier l’Eucharistie aux fidèles baptisés, aux familles qui le désirent ? 
Le verrou de l’eucharistie
Célébration œcuménique du Vendredi Saint, proposée par les Eglises catholique et protestante d’Alsace. L’Alsace a une grande tradition œcuménique. En cette journée importante de l’année liturgique, quel beau témoignage d’une fraternité commune en nous faisant vivre une célébration bien loin d’un ritualisme qui ne parle plus toujours très bien à nos contemporains.